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Cinq étudiantes sont kidnappées et enfermées dans un vieil hôpital construit en 1910 et abandonné depuis longtemps, le Waverly Hill Sanatorium. L'hôpital est considéré comme hanté depuis que 63 000 personnes y soient décédées de manières très étrange...

Réalisateur : Philip Adrian Booth

Durée : 1h37

Année : 2005

Mon avis

J'ai hésité à le mettre dans les faits réels, bien que l'intro du film y fasse allusion. La seule chose réelle est l'existence du sanatorium de Weverly Hills et son tunnel, ainsi que sa réputation d'être hanté. Tout le reste n'est que fiction.

Je l'avais déjà vu il y a un bon moment et j'en gardais l'idée d'un film nul, sans intérêt. Je me suis quand même risquée à le regarder de nouveau. J'ai craqué avant la fin, je l'avoue. Les acteurs sont mauvais et le scénario n'a rien pour lui. Le film commence bien mais dès qu'on entre dans l'histoire, on voit dès les premières secondes qu'on a affaire à un navet.

C'est dommage, les idées ne devraient pas manquer pourtant, quand on connait l'histoire de ce sanatorium.

Quoi qu'il en soit, ne perdez pas votre temps. Certaines scènes ont des airs des feux de l'amour, c'est pour dire ! Moi qui avais hâte de découvrir les anecdotes, je n'en ai pas trouvé. ça montre tout l'intérêt qui a été porté à ce film. Pour la peine, un petit topo des évènements dont le film s'inspire :

Aux Etats-Unis, dans l'état du Kentucky, près de la ville de Louisville, se trouve le sanatorium de Waverly Hills. Il a été construit en 1910, pour soigner les malades de la tuberculose.
Les patients étaient enfermés là-bas sans possibilité de sortir pour cause de quarantaine. Jusqu'en 1961, date de sa fermeture, 63 000 personnes sont mortes dans cet hôpital.
Après avoir été victimes de nombreuses expériences, soi- disant médicales de chirurgie exploratrice (ex : les médecins pratiquaient des thoracoplasties, qui consistait à scier des côtes pour que les poumons se dilatent. Seul 5% des patients survivaient à ce traitement sanglant), les morts étaient emmenés de nuit (pour que les autres patients ne se doutent de rien), dans ce que les gens du coin ont appelés "le tunnel de la mort". C'était une longue galerie qui courait sur plus de 150 m sous l'hôpital, menant vers une voie ferrée où les corps des décédés étaient emportés.

Il me semble, si je ne m'abuse, que certaines photos qu'on voit au début du film sont réelles.